L'accélération du changement climatique fonctionne comme un signal d'alarme et interroge l'économie de pillage dans laquelle l'homme s'est installé. Elle est d’autant plus dramatique que la réduction des émissions et les enjeux de justice sociale sont intrinsèquement liés, les plus riches sont encore plus riches ... et les plus pauvres encore plus pauvres. Les plus exposés aux impacts du changement climatique sont les plus fragiles et sont actuellement encore plus maltraités par la crise sanitaire.
Ce qui est important aujourd'hui, ce n’est plus de dire ce qu'il faut que l'on fasse. Chacun sait ce qu'on doit faire. L’important, c’est de dire comment on le fait et surtout avec quels moyens. On doit impérativement réconcilier nos actions et nos intentions. Et pour cela, il faut une obligation de moyens. Il faut des moyens réglementaires, juridiques, économiques, pour faire en sorte enfin de tenir nos engagements.
Cela ne pourra marcher que dans le cadre d’une justice sociale car c'est seulement en la pensant ensemble que nous pourrons rendre la transition acceptable par tous.
... Petit coup de blues, oui ! La lumière du bout du tunnel est ténue.
Je profite de ces quelques lignes pour vous souhaiter une nouvelle année riche d'espérance, de partage, de générosité et - pourquoi pas ? - de rêve en un monde meilleur, soucieux de notre environnement.
Jean-François SAMIE, Président de FNE Vaucluse
|