Plus les consommateurs mangent « bio », plus leur alimentation est végétale, plus ils préservent les ressources et le climat, et leur santé : tel est le résultat de l’étude BioNutrNet que vient de publier Solagro.
La conclusion, publiée dans une brochure numérique « le revers de notre assiette », confirme aussi que l’alimentation des adeptes du bio nécessite moins d’espace (d’un quart) qu’une alimentation conventionnelle, qu’elle émet moins de gaz à effet de serre (d’un tiers), qu’elle mobilise moins d’énergie à la « ferme » (un tiers).
Ainsi que le souligne Philippe POINTEREAU, Directeur du Pôle Agro-Environnement de Solagro, dans un courrier à FNE, « Les principaux résultats de cette étude, menée par l’INRA et ses partenaires, ont permis de mettre en corrélation le niveau de bio dans l’alimentation avec différents indicateurs de durabilité. Solagro a été sollicité pour mesurer les impacts environnementaux des régimes alimentaires issus de l’agriculture bio vs conventionnelle à partir de la base de données Dialecte.
Ce travail vient alimenter le débat public et accompagner la transition agricole et alimentaire dans le contexte de la feuille de route des Etats Généraux de l’Alimentation. Elle apporte des arguments objectifs quant à l’impact d’un régime bio sur la santé publique et environnementale. 3 indicateurs ont été utilisés pour mesurer l’empreinte environnementale des régimes : la consommation d’énergie, l’utilisation de terres et les émissions de gaz à effet de serre.
Les produits animaux constituent l’essentiel de notre empreinte surface (90%) et ils représentent 89% des émissions de GES des consommateurs conventionnels. »