Une lettre de Fabrice Nicolino, président de « Nous voulons des coquelicots » :
« Notre Grand Débat à nous
Bien avant que nos Excellences n’en parlent, nous avons lancé un grand débat national. Plus de 500.000 Français réclament aujourd’hui la fin des pesticides, ce qui en fait -et de loin- la plus notable participation au grand show public en cours. Et pourtant, rien. Pas un mot ministériel, pas l’once d’une considération pour notre grand mouvement non-violent.
Il y aurait de quoi être amer, mais se plaindre n’est pas notre genre. Nous savions depuis le début que nous nous attaquions à un système, à un Himalaya fait d’intérêts croisés, de lobbies enracinés, d’irresponsabilité chronique. Et nous ne cèderons pas, car nous sommes la vie et ils sont le passé. Tôt ou tard, ils seront obligés de nous entendre.
A l’heure où tant d’aveugles parlent de crise de la démocratie, nous démontrons par nos si beaux rassemblements qu’il est possible de relever la tête ensemble. De refonder le lien social et politique sans lequel aucune société ne tient plus. Nous sommes évidemment pour la relocalisation de l’économie et l’établissement partout de circuits courts, seules garanties de qualité, de sécurité et pour tout dire de vérité. Mais ce qui se passe en cette année 2019 avec les Coquelicots va plus loin. Nous montrons mois après mois qu’il est possible de relocaliser la politique. Possible et hautement souhaitable. Nous établissons des liens puissants, qui ne se déferont plus jamais. Notre petite révolution, soyez-en sûrs, a un magnifique avenir devant elle. Merci à tous. »
Il est des mots que l’on aimerait avoir écrits. C’est le cas de cette lettre du président de « Nous voulons des coquelicots », et c’est pourquoi nous la publions in extenso.
Allez sur le site de cette association, une pétition, dont nous avons parlé (ICI) est encore en ligne, et suivez l’agenda de FNE Vaucluse qui vous informe des rassemblements près de chez vous. Le Comité Ecologique Comtat Ventoux, notamment est très impliqué et organise fréquemment des manifestations à Carpentras.