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World CleanUp Day 2018, le debriefing

Photo Vincent Thomann

La pluie battante et le froid n’avaient pas découragé les bénévoles venus réaffirmer, le 29 octobre au soir à Crillon-le-Brave, l’engagement pour un Vaucluse plus propre dont ils avaient témoigné à l’occasion du World CleanUp Day

Monsieur François, sous préfet de Carpentras, honorait de sa présence cette réunion au cours de laquelle, Etienne Urbano, coordinateur de l’opération pour France Nature Environnement Vaucluse, présentait le bilan de l’opération.

Partenaires importants, le SMAEMV et les Chevaliers de l’Onde étaient représentés. Autour de la présidente de France Nature Environnement Vaucluse, nombre de présidents d’associations, d’organisateurs de chantier, d’élus impliqués et de participants, devaient déterminer si, au-delà de la satisfaction, justifiée par une mobilisation importante et une journée véritablement réussie, l’entreprise méritait d’être reconduite. Le cas échéant, il s’agissait aussi de dégager des pistes d’amélioration.

Le renouvellement de cette opération, dans ce cadre, dépend de décisions nationales et internationales : les équipes du WCUD se réuniront à Paris le 19 novembre, pour un bilan national. En janvier, c’est en Estonie, point initial du WCUD, qu’il sera décidé du devenir de l’action.

En Vaucluse, après cette toute première édition, de nombreuses améliorations peuvent être apportées :
– La carte des communes concernées montre que FNE Vaucluse a limité son action aux territoires Sud-Ouest du département. Il lui appartiendra, pour encore plus d’efficacité, de motiver les associations membres du réseau dans les Pays Voconces, d’Apt, de Cavaillon.
– Le SMAEMV estime que l’aboutissement éventuel du projet de parc naturel régional du Mont Ventoux rendra plus évidente encore sa participation. L’apport très important du Syndicat à l’opération s’est avéré un point fort qui, à contrario, met en évidence l’absence de mobilisation du PNR du Lubéron.
– Comment intéresser les élus ? Leur quasi absence demeure un point noir. Certains ont réagi après coup, frappés par l’ampleur de l’opération. C’est le cas notamment de certains élus départementaux. En revanche, l’écho de notre action n’est pas parvenu jusqu’à la Région…

Quelques points soulevés:
– évidemment l’incivisme a de nouveau été souligné, mais une fois que l’on a posé ce problème, qu’en faire ?…
– beaucoup de participants évoquent les bennes en nombre insuffisant et les accès trop limités aux déchetteries. Un point qui, parfois, permet de comprendre (mais sûrement pas de justifier) l’incivisme
– Globalement, l’on sent combien le manque de dialogue est délétère : les membres de la société civile que nous sommes sont plutôt tenus à l’écart de la gestion (même locale !) des déchets. De même, les élus des « petites » communes, se heurtent à des fins de non recevoir lorsqu’ils exposent leurs besoins aux intercommunalités…
– Après le 15 septembre, des courriers ont été adressés à plusieurs élus. Tous n’ont pas répondu, mais la sensibilisation progresse. Reste à convaincre qu’il faut mettre autour de la même table, élus, membres des associations concernées et industriels, locaux ou nationaux.
– Les industriels locaux pourraient peut-être mettre à disposition des espaces pour les poids lourds et éviter que les chauffeurs routiers réfugiés les weekends sur les accotements ne laissent derrière eux des traces désagréables de leur passage (les camions attendent souvent à proximité de leur point de déchargement..)
– Les industriels nationaux pourraient, enfin, se préoccuper de leurs emballages …et ne pas toujours se réfugier derrière leur participation à CITEO (ex ECO emballage)

Beaucoup d’idées, donc pour que la situation s’améliore et qu’il n’y ait plus besoin de Vaucluse CleanUp Day.
Afin qu’aucune ne soit perdue, Agnès Boutonnet, présidente de FNE 84, a suggéré la mise en place d’un forum : à suivre donc…

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le communiqué final.