Confrontés à l’incivisme de certain, nous ne savons parfois que faire. Nous sommes souvent dans l’après coup, et nous n’avons pas vocation à nous transformer en détectives. Un profond sentiment de découragement nous saisi trop fréquemment devant l’inertie des détenteurs de l’autorité publique.
C’est pourquoi, nous tenons aujourd’hui à transmettre ce récit qui a pour cadre Entrechaux et pour principaux acteurs Joëlle Bauer, présidente de Voconces Environnement… ET la gendarmerie de Vaison-La Romaine
Nous ne citons volontairement pas les noms des autres protagonistes de l’histoire.
Tout commence le 20 septembre 2017, voici le rapport qu’en fait, par courriel, Joëlle au maire de sa commune :
« Bonjour Monsieur le Maire, je fais suite à la conversation téléphonique que j’ai eu avec Monsieur F. ce jour.
Suite aux travaux effectués au camping C. j’ai constaté ce matin que l’entreprise E. venait jeter des déchets et des arbres entiers sur la route de St Marcellin après le camping le Puyseby.
J’ai suivi le tracteur (sans plaque d’immatriculation) Qui s’est donc arrêté au Camping C. et j’ai demandé au chauffeur qui était son patron.
Vous trouverez ci-joint photos.
Pour ma part, je vais déposer plainte à la gendarmerie au nom de Voconces Environnement »
Ce courriel n’ayant pas reçu réponse, voici le second « A L’attention de Monsieur le Maire et Monsieur F.
« Bonsoir, comme annoncé dans mon mail de ce matin je suis allée à la gendarmerie de Vaison la Romaine qui est intervenue de suite sur le chantier du Camping C.
Les gendarmes ont rencontré le chauffeur du tracteur de ce matin employé de l’entreprise de E. il a reconnu les faits. Les gendarmes ont téléphoné à son patron pour lui demander de faire retirer ce qui a été déposé route de st Marcellin, cela devrait être fait demain.
D’autre part les gendarmes vont prendre contact avec le propriétaire du terrain qui aurait donné l’autorisation de déverser chez lui soit disant pour faire un chemin , pour lui signifier que c’est interdit de déposer des troncs d’arbre dans une zone protégée ( bord d’Ouvèze) »
Le lendemain, le terrain était remis en état !