Les AMAP de Provence lancent le collectif « Sauve qui poule 84 »
Communiqué de presse de lancement et manifeste
Dix ans après les premiers cas de grippe aviaire en France, le virus est de retour dans plusieurs élevages du Sud-Ouest. En dépit de l’absence de dangerosité pour l’être humain, le gouvernement veut imposer des mesures radicales y compris dans des départements comme le Vaucluse où aucun foyer du virus n’a été identifié.
FNE Vaucluse rappelle que :
– Le problème principal dans la filière volailles et palmipèdes est la grande perte de biodiversité liée à la concentration des élevages du fait des filières intensives et/ou industrielles qui concentrent en permanence un grand nombre d’animaux sensibles, du même âge, privés de diversité génétique et soumis à une alimentation industrielle intensive elle aussi très peu diversifiée
– La segmentation de l’élevage entre divers producteurs contribue à la diffusion du virus
La « solution » qui consiste à installer toujours plus de volailles sur toujours plus de béton a fait la preuve de son inefficacité. Ainsi que le recommande le Groupe d’intérêts économiques (GIE) de vétérinaires « Zone verte » « Une vraie solution consisterait à reprendre en main la reproduction des volailles sur chaque ferme ou sur un territoire plus local » et à « sauver la biodiversité domestique »
Pour mémoire, les oiseaux migrateurs ont été mis hors de cause, ce qui n’a pas empêché quelques coups de fusils bien placés !