Cette vingt et unième édition de la COP21 a suscité émotion, congratulations, lyrisme et enthousiasme. Loin de l’échec de Copenhague, à rebours du climat de peur et de repli identitaire qui a saisi nombre de nos contemporains, l’unanimité des 195 pays, leur ré-union faisaient chaud au cœur : nous ne bouderons pas notre plaisir !
L’euphorie passée, reste le texte, qui ne va malheureusement pas au-delà du catalogue de bonnes intentions :
Certes, les pays s’engagent à contenir le réchauffement global sous les 2°C, mais aucune étape n’est spécifiée, les moyens ne sont pas précisés, le terme même d’énergies renouvelables (à l’exception notable de l’Afrique) est évité !
Le plafonnement des émissions de gaz à effet de serre ? Il est prévu « dès que possible ».
Les responsables, comme les énergies fossiles, l’agriculture intensive, l’élevage industriel les trafics aérien ou maritimes ne sont même pas mentionnés !
François Hollande, dopé par son deuxième discours du Bourget a lancé un vibrant « vive la planète, vive l’humanité, vive la vie ! » : dommage qu’il ait confondu unanimité et humanité !
Pour nous, la mobilisation continue !