Il y a tout juste un an, mourait Rémi Fraisse pour avoir voulu défendre la Renoncule à feuilles d’ophioglosse à Sivens.
FNE s’est mobilisée immédiatement et ce d’autant plus que Rémi était membre d’une de ses fédérations régionales, FNE Midi Pyrénées, via son adhésion à l’association Nature Midi Pyrénées.
Partant de l’analyse que la violence est » l’enfant naturel » de la rupture du débat démocratique, FNE a appelé le gouvernement à un sursaut démocratique et illustré l’ampleur nationale du problème en diffusant une carte des projets nuisibles pour l’environnement, réalisée à partir des contributions des associations membres et affiliées.
Sous la pression, le gouvernement par son Président de la République, a pris l’engagement d’un sursaut démocratique pour faire plus de place à la démocratie participative et à la prise en compte de ses avis.
In fine, cet engagement s’est traduit par la constitution de la commission dite « commission Richard », formulant un certain nombre de recommandations. Jusqu’alors aucune de ces recommandations n’a connu de transcriptions concrètes. Au contraire, les dossiers projets mis en chantier contre l’avis de la démocratie participative se sont multipliés : abattage du bouquetin du Bargy, réalisation de la LGV Bordeaux-Toulouse… En lieu et place du sursaut démocratique, nous assistons à une régression démocratique.
Tant qu’elles n’obtiendront pas satisfaction, FNE et ses associations adhérentes resteront mobilisées.
Un grand rassemblement a réuni le 25 octobre à Plaisance-du-Touch, ceux qui se sentent concernés par Rémi et ce qu’il défendait.
Le recensement des projets inutiles est relancé. Nous ne pouvons nous satisfaire de demi-mesures.