FNE Vaucluse et certaines associations de riverains demandaient depuis des années la possibilité de conduire, indépendamment des contrôles existants, un programme d’analyse de l’eau de la nappe située sous le CET d’Entraigues.
Sous la présidence de monsieur Jean-François Moniotte, sous préfet de Carpentras, la Commission de Suivi de Site du 12 juin dernier a fait droit à cette demande
Les eaux souterraines sont actuellement l’objet de contrôles menés par la DREAL qui, en accord avec le gestionnaire du site, impose les lieux et le protocole des prélèvements, puis donne un avis sur le laboratoire choisi.
Cependant la crainte que la qualité des eaux souterraines soit affectée par la proximité d’un Centre d’Enfouissement Technique demeure extrêmement présente chez les riverains et FNE Vaucluse, pensant que des analyses menées en toute indépendance pourraient contribuer à faire diminuer cette anxiété légitime, porte cette demande d’investigations différentes.
Notre fédération avait écrit en ce sens au président de la CSS. (Voir la lettre)
Même si nous ne nous résignions pas, nous comprenions que nos demandes se heurtent à des refus :
– de la part de la DREAL, qui y voyait une suspicion illégitimement jetée sur la qualité des contrôles qu’elle mène avec constance
– de la part de SITA, gestionnaire du site, dont on alourdissait la facture
Nous avons été d’autant plus heureux d’obtenir gain de cause. Une fois encore, l’aide du Conseil départemental a été décisive pour débloquer la situation : il a été obtenu que les fonds nécessaires seraient sollicités auprès du COB21 et de SITA, le Conseil Départemental se portant garant en cas de manquement de l’un ou l’autre.
FNE Vaucluse restera vigilante afin que tous les aspects de sa demande soient réellement pris en compte, à savoir ne pas se contenter de faire deux lots vers deux laboratoires différents des prélèvements actuels, mais bien déterminer de nouveaux points de prélèvement et ajouter de nouveaux paramètres d’analyse.
Ce n’est pas une grande victoire , mais un premier pas vers la transparence de la part du gestionnaire du site, dont on espère qu’il marque le début d’un réel changement d’attitude dans la prise en compte des problématiques environnementales et de proximité.