La France compte 500 000 km de rivières qui constituent un patrimoine naturel exceptionnel qui rend d’inestimables services environnementaux (et donc sanitaires), sociaux et économiques. C’est un capital vital pour la qualité de vie de nos concitoyens, source d’aménités nombreuses et de ressourcement, et la beauté de ce patrimoine exceptionnel participe grandement à l’attractivité de notre pays, la France.
Il ne faut pas le sacrifier pour quelques mégawatts d’énergie électrique en plus, ou pour satisfaire au paradigme dépassé d’une agriculture productiviste. Il y a aussi une économie autour de la conservation de ce patrimoine naturel largement aussi beau et cher au coeur des français que notre patrimoine culturel.
La lettre ouverte de FNE et de la Fédération Nationale de pêche au Président de la République
Il faut impérativement préserver et améliorer ce patrimoine extraordinaire, fragile et irremplaçable qui est notre bien commun, et renoncer à tout ce qui pourrait l’altérer ou le détruire.
Ajoutons notre plein accord de fédération départementale confrontée quotidiennement à des incivilités à cette déclaration: « Enfin, l’allègement de la pression de contrôle sur le terrain est extrêmement choquant, alors même que les atteintes à l’environnement ne cessent de s’accroître dans le monde rural. Les agents de l’ONEMA, des DDT, des DDPP et de l’ONCFS, sont les « gendarmes » des milieux naturels. Il faut les encourager, et non les décourager à poursuivre leurs missions indispensables de contrôle et de surveillance, voire de répression quand cela est nécessaire. »