2 - Avis et Communiqués

Pendant la « suspension », la « consultation » continue …

A l’heure où nous écrivons, quatre vingt dix huit personnes ont mis leur dimanche à profit pour donner un avis sur le site du ministère de l’Écologie, portant à 1359 le nombre de citoyens s’étant déjà exprimés sur le projet de permis de Calavon.

De toute évidence, contrairement aux dires du Président du parc naturel régional du Lubéron, dont la presse locale s’est fait l’écho, la consultation publique n’est pas encore suspendue !

Une contre vérité de plus, au risque de démobiliser des citoyens jusqu’à présent déterminés à faire savoir leur opposition à l’exploration du gaz de schiste en Lubéron.

Rappelons qu’à ce jour, la seule « avancée » vérifiée, est une modification du texte introductif à la consultation, sur le site Internet du ministère.

  • … Modification directement consécutive aux déplacements à la DREAL PACA à Marseille, le vendredi 26 septembre, du Vice-Président de FNE Vaucluse et du conseiller général de Vaucluse Olivier Florens. (revoir notre actualité du 26 septembre)

Le texte initial – « En raison du volume du dossier, celui-ci ne peut pas être mis à disposition du public par voie électronique. (…) il est consultable (sur rendez-vous au 01 40 81 95 27) jusqu’au 11 octobre 2014 inclus, (…) »a été remplacé, dès le lundi 29, par la formule allégée « Tous les documents mis en ligne sont consultables (…) »

  • … Mais modification « à la baisse » et, pour le coup, la formule allégée convenait parfaitement : de fait, l’accès sera resté limité aux seuls 5 éléments, très légers, mis à disposition des citoyens dès le début et toujours seuls disponibles, aujourd’hui encore, sur le site du ministère. (FNE Vaucluse a eu la précaution de les télécharger sur son site, à toutes fins utiles. Vous pourrez toujours les retrouver ici.)

Avec un peu d’humour, nous accorderons à cette consultation le léger bénéfice écologique d’avoir, depuis le 29 septembre, levé l’obligation pour les citoyens de venir consulter à Marseille un dossier que les systèmes informatiques du ministère n’avaient pas le moyen de mettre en ligne et de ne plus contribuer ainsi, et malgré eux, au réchauffement climatique du fait de leurs déplacements en voiture !

Il n’empêche que ce rattrapage audacieux confirme qu’un vent de panique souffle sur le ministère qui lance une consultation à géométrie variable et sans mise à disposition du public de l’intégralité du dossier !

Sans aucun doute les pressions en faveur de ce projet sont telles, que l’avis des citoyens concernés importe peu !

Plus que jamais notre mobilisation est indispensable !