De janvier à septembre 2013, par convention, France Nature Environnement Vaucluse a été missionnée afin de développer, sur le territoire de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon, des relais susceptibles de sensibiliser le grand public à la qualité de l’air intérieur des habitations.
Pour ce faire, FNE Vaucluse s’est appuyée sur des supports créés pour l’occasion : maquette La Maison du bon air, affiches et fiches informatives.
France Nature Environnement Vaucluse devait, en relation avec les services du Grand Avignon, recruter et former des structures ou des personnes, aptes à transmettre les messages et enseigner les comportements propres à améliorer la qualité de l’air intérieur.
Cette opération, qui s’inscrit dans le cadre du Plan Régional Santé Environnement (PRSE), et qui vise à toucher le grand public afin de le convaincre d’améliorer au quotidien la qualité de l’air à l’intérieur des maisons, a bénéficié du soutien des élus et des services en charge de l’environnement et de la santé, à la Mairie d’Avignon, comme au Grand Avignon.
Des actions ont pu être mises en place. Elles visaient à former des relais susceptibles de porter ce message.
L’analyse de notre travail montre qu’il est vain d’attendre que le grand public vienne de lui-même s’informer (4 visiteurs dont trois enfants, pour une journée de présence à l’Espace Info Energie d’Avignon !). Elle met également en évidence la difficulté de motiver et former ceux qui, relayant le message, sensibiliseront tout un chacun.
Il nous parait intéressant de relever que c’est l’Espace info énergie qui s’est saisi du projet, cependant que les CCAS ne parvenaient pas vraiment à dégager du temps pour des problématiques de santé liée à la qualité de l’air. S’appuyer sur ces structures demeure cependant de l’ordre du possible (du nécessaire ?). Il faudra encore réfléchir aux moyens de sensibilisation, insister sur les gains économiques potentiels, par exemple liés à la fabrication individuelle des nettoyants ménagers, pour forcer quelques portes et parvenir à former les nécessaires personnes relais.
La pollution de l’air ne se voit pas, seuls les convaincus font le rapprochement entre la recrudescence des allergies, des bronchiolites ou de l’asthme et la composition de ce que nous respirons.
L’éducation, la sensibilisation au problème restent à faire, et pour cela, il convient d’aller au devant des populations ; de continuer à rechercher des supports simples mais précis et explicites. Des méthodes d’information, et des lieux doivent être déterminés. Des thèmes doivent être privilégiés. Mettre certains des outils à la disposition des enseignants peut être une piste. L’implication des services environnement des agglomérations doit perdurer ; la réflexion aussi.
Le succès des présentations directes au grand public, marché d’Entraigues ou Salon Maisons et Jardins du Sud, montre qu’il est possible d’intéresser le grand public : en ce sens l’opération permet l’optimisme.
(Rapport détaillé)